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Histoire du village

La présence du majestueux château renaissance, un des rares dans le sud ouest de la France vaut à la commune une histoire riche, forte et mieux connue que celle des communes voisines.

Plusieurs thèses autour de l’histoire du château nous fournissent quantité d’informations.

Vestiges romains

Silex et grattoirs retrouvés sur les terrasses nous prouvent que le site était occupé dès le néolithique.

La voie romaine reliant Toulouse à Saint Bertrand de Comminges traverse la commune sur 3 kilomètres, l’habitat y est dense et les vestiges d’une conduite d’adduction d’eau en terre cuite permettent de penser que les terres avaient été savamment irriguées.

La borne géodésique

Erigée au XVII° siècle, elle sépare les provinces de Guyenne et du Languedoc. Saint Elix est situé en un point particulièrement stratégique.

Son blason séparé en quatre parties présente le château surmonté d’une couronne d’or, c’est le blason des Montespan, a côté , les trois fleurs de lys d’or , symbole du Roi de France évoque l’évêché de Rieux dont dépend la ville au XV° siècle , la découpe de la croix de Malte représente le Comminges et la croix d’or évidée et pommelée renvoie à la province du Languedoc.

L’Elysée

« Petit Trianon » du Château Renaissance , il fut bâti à la demande de Jean Charles Ledesmé . Dernier Baron de la lignée à occuper le château au XVIII° siècle.

Le Caveau des De Suares d’Alméda

Famille de notables originaire du Portugal, deux générations de De Suares d’Almeda occupèrent le château après la famille Carrère, (fin XIX° début XX° siècle) descendants de Françoise de la Roche Courbon épouse du Baron Ledesmé.

Le caveau en brique et parement abrite la dépouille d’un membre de la famille qui reçut le Prix des Comices des mains de Paul Sabatier, Prix Nobel de chimie.

L'église

Eglise Sainte Germaine

Une première église était située à l’est du village, près du cimetière, au lieu-dit « Le fort »puis en 1630, lors d’une visite l’évêque déclare que l’église est trop petite qu’elle doit être agrandie. Au XIXème siècle, l’édifice est dans un tel état de délabrement qu’il est abandonné. Une nouvelle église, dédiée à Sainte Germaine, est construite entre 1868 et 1875. Le clocher est achevé en 1882. Cette église s’ouvre par un portail néo-gothique, orné de clous et de ferrures forgées, également surmonté d’une pierre sculptée d’un agneau à tête nimbée. Elle est dotée d’une riche décoration intérieure, œuvre de peintres locaux de talent. On remarque également que la tribune est éclairée par une baie géminée.

PEINTURES MURALES

1885 : Peintre :Xavier Montaut Baptistère de l’église Sainte Germaine.
Le baptistère de l’église est situé face à l’entrée. Petit édicule quadrilatéral, il s’harmonise avec la nef et s’apparente au style roman. Ses murs sont ornés de peintures religieuses, exécutées par l’abbé Xavier MONTAUT. Plusieurs scènes évoquent le sacrement de la Régénération, entre autre, celle de l’Immaculée Conception, traitée de manière radieuse sur différents modèles (l’apparition de Lourdes, le baptême de Corneille par Saint Pierre, le baptême de l’Eunuque par Saint Philippe, le baptême de Constantin par le Pape Saint Sylvestre et le baptême de Clovis par Saint Remi.)

LE CHŒUR

1888 : Peintre :B.Bernard
Le mur semi-circulaire qui clôt le chœur de l’église est orné d’une riche fresque en arcade. La Vierge à l’Enfant occupe la place centrale. A ses cotés, tournés vers elle, se tiennent les apôtres. A la voûte, le Christ apparaît en majesté dans une mandorle rayonnante. L’intrados de l’arc triomphal est également orné de bustes de saints en médaillons.

SAINTE-GERMAINE

1912 : Peintre :Henry Delacroix

Les arcatures des chapelles sont surmontées d’une délicate fresque murale, en dix tableaux, illustrant les épisodes de la vie de Sainte Germaine de Pibrac. Née à Pibrac, près de Toulouse en 1579, morte en 1601, la sainte est une bergère infirme, de son vrai nom : Germaine Cousin. Maltraitée sa vie durant, elle offrit ses souffrances en réparation des sacrilèges qui étaient alors attribués aux protestants.